Vous voulez cultiver votre propre nourriture ? Lisez d'abord ceci
Une pro vous explique tout ce qu'il y a à savoir avant de se lancer dans la culture de ses fruits, légumes et aromates
Julie Gambin
23 juillet 2016
Contributrice Houzz - Paysagiste
L’inflation de la vie pousse chacun de nous à optimiser son budget du quotidien. Budget maison, budget voiture, budget courses, tout y passe ! Et la nourriture dans tout ça ? Que ce soit en grande surface ou chez le primeur, le coût des fruits, légumes et aromates représente une grande part de nos dépenses hebdomadaires. Et si en plus de cela nous cherchons à garantir la traçabilité de nos aliments et que nous nous tournons vers le bio, le prix peut alors doubler !
Une vraie question se pose alors : comment à la fois bénéficier d’une nourriture saine et dépenser le moins possible ? La réponse est simple : cultivons notre propre nourriture ! Maîtriser la culture de ses produits, sans utiliser de pesticides et à bas coût, c’est le défi à relever cet été !
Une vraie question se pose alors : comment à la fois bénéficier d’une nourriture saine et dépenser le moins possible ? La réponse est simple : cultivons notre propre nourriture ! Maîtriser la culture de ses produits, sans utiliser de pesticides et à bas coût, c’est le défi à relever cet été !
1. Apprendre à observer et s’adapter aux caprices de Dame Nature
Jardiner demande du temps, de la patience, et un bon sens de l’observation. Ce n’est pas la nature qui s’adapte à nos envies mais plutôt l’inverse ! Il faut donc accepter le fait que vos essais en tout genre, du simple semis à la plantation d’envergure, peuvent fonctionner comme ne rien donner…
C’est la persévérance qui récompense les jardiniers, et le souci de planter ses végétaux dans de bonnes conditions : exposition, degré d’humidité (surtout en intérieur ou en serre), substrat de plantation, type de contenant, périodicité d’entretien…
Jardiner demande du temps, de la patience, et un bon sens de l’observation. Ce n’est pas la nature qui s’adapte à nos envies mais plutôt l’inverse ! Il faut donc accepter le fait que vos essais en tout genre, du simple semis à la plantation d’envergure, peuvent fonctionner comme ne rien donner…
C’est la persévérance qui récompense les jardiniers, et le souci de planter ses végétaux dans de bonnes conditions : exposition, degré d’humidité (surtout en intérieur ou en serre), substrat de plantation, type de contenant, périodicité d’entretien…
2. Se soucier de la traçabilité de ses aliments
Avant de semer ou planter vos différents végétaux, il est impératif de se pencher sur leur provenance. À l’aube de l’interdiction des produits phytosanitaires, la démarche responsable est bel et bien de s’assurer que son plant de tomates provient d’une culture propre et non d’une culture poussée aux engrais et soumise aux pesticides.
Quelle que soit la semence que vous souhaitez voir s’épanouir chez vous, elle doit avoir reçu une certification contrôlée par le Groupement national interprofessionnel des semences et plants (Gnis).
La méthode la plus simple pour vérifier l’origine de vos graines reste de vous renseigner auprès de votre fournisseur qui, en fonction du lot de graines (information généralement présente sur le sachet), devrait pouvoir vous en dire plus sur leur provenance.
Avant de semer ou planter vos différents végétaux, il est impératif de se pencher sur leur provenance. À l’aube de l’interdiction des produits phytosanitaires, la démarche responsable est bel et bien de s’assurer que son plant de tomates provient d’une culture propre et non d’une culture poussée aux engrais et soumise aux pesticides.
Quelle que soit la semence que vous souhaitez voir s’épanouir chez vous, elle doit avoir reçu une certification contrôlée par le Groupement national interprofessionnel des semences et plants (Gnis).
La méthode la plus simple pour vérifier l’origine de vos graines reste de vous renseigner auprès de votre fournisseur qui, en fonction du lot de graines (information généralement présente sur le sachet), devrait pouvoir vous en dire plus sur leur provenance.
3. Cultivez des essences rares
Un gros avantage lorsqu’on se lance dans le jardinage, c’est de tenter de planter des denrées qu’on ne trouve pas ou peu dans le commerce. Qu’il s’agisse de fruits, de légumes ou de plantes aromatiques, nos achats se résument souvent aux mêmes variétés. Et s’il nous prend l’envie de changer un peu le quotidien, c’est notre porte-monnaie qui crie famine…
Il existe pourtant des fournisseurs spécialisés qui proposent un large choix de graines et plants de produits oubliés ou difficiles à trouver. Profitez-en, cette démarche ne vous coûtera pas forcément plus cher et vous permettra de maîtriser votre consommation de A à Z.
Un gros avantage lorsqu’on se lance dans le jardinage, c’est de tenter de planter des denrées qu’on ne trouve pas ou peu dans le commerce. Qu’il s’agisse de fruits, de légumes ou de plantes aromatiques, nos achats se résument souvent aux mêmes variétés. Et s’il nous prend l’envie de changer un peu le quotidien, c’est notre porte-monnaie qui crie famine…
Il existe pourtant des fournisseurs spécialisés qui proposent un large choix de graines et plants de produits oubliés ou difficiles à trouver. Profitez-en, cette démarche ne vous coûtera pas forcément plus cher et vous permettra de maîtriser votre consommation de A à Z.
4. À chaque espace son type de culture
Disposer de ses propres fruits et légumes n’est pas réservé qu’à ceux qui ont un jardin ! Il faut juste veiller à ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre et se lancer dans des cultures adaptées à sa consommation et dont on pourra s’occuper.
Jardiniers débutants, commencez petits ! Rien ne sert de multiplier les cultures au risque de les voir dépérir. Semez quelques graines : persil, radis… et, pourquoi pas, des plants de fraisiers. Plus vous gagnerez en expérience, plus vous pourrez vous adonner à quelques folies potagères !
La règle d’or : faites-vous confiance!
Disposer de ses propres fruits et légumes n’est pas réservé qu’à ceux qui ont un jardin ! Il faut juste veiller à ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre et se lancer dans des cultures adaptées à sa consommation et dont on pourra s’occuper.
Jardiniers débutants, commencez petits ! Rien ne sert de multiplier les cultures au risque de les voir dépérir. Semez quelques graines : persil, radis… et, pourquoi pas, des plants de fraisiers. Plus vous gagnerez en expérience, plus vous pourrez vous adonner à quelques folies potagères !
La règle d’or : faites-vous confiance!
5. Pour les espaces restreints : la culture en pots et jardinières
Il n’est pas indispensable de disposer d’un espace immense pour prétendre cultiver ses propres fruits, légumes et denrées en tout genre.
La solution ? Les pots, bien sûr ! De taille variable, adaptables à tous les espaces, ils sont utilisables en intérieur comme en extérieur pour notre plus grande satisfaction !
Dans le même esprit, on peut aussi compter sur les jardinières, certes plus imposantes, mais tellement pratiques et modulables à l’infini ! Il est même possible de les fabriquer soi-même : quelques planches de bois, un feutre non tissé, un bon drainage, un double fond (ou pas), et hop ! Le tour est joué !
Il n’est pas indispensable de disposer d’un espace immense pour prétendre cultiver ses propres fruits, légumes et denrées en tout genre.
La solution ? Les pots, bien sûr ! De taille variable, adaptables à tous les espaces, ils sont utilisables en intérieur comme en extérieur pour notre plus grande satisfaction !
Dans le même esprit, on peut aussi compter sur les jardinières, certes plus imposantes, mais tellement pratiques et modulables à l’infini ! Il est même possible de les fabriquer soi-même : quelques planches de bois, un feutre non tissé, un bon drainage, un double fond (ou pas), et hop ! Le tour est joué !
- La règle pour des cultures en pots ou jardinières
Pensez plutôt aux herbes aromatiques, surtout celles qui ne fabriquent pas de gros bois. Si toutefois vous souhaitez tout de même planter des herbes à tendance arbustive (verveine citronnelle, lavande…), n’oubliez pas de tailler suffisamment « à l’intérieur » de la plante pour que le bois ne dépérisse pas et que la plante s’étoffe.
- Adaptez vos légumes à la taille de vos jardinières
- Les herbes aromatiques
- Les fruits
Si vous souhaitez planter plus grand, optez par exemple pour des framboisiers ! Cela permettra en même temps de contrôler leurs pieds très envahissants en pleine terre.
Pour les arbres fruitiers, il est conseillé de planter en pleine terre, car même si dans un premier temps ils peuvent se plaire dans leur pot, ils s’épuiseront au bout de quelques années, car ils seront vite à l’étroit.
6. Pour les grands espaces : le potager grandeur nature
Le plaisir des jardiniers consommateurs réside aussi dans la culture potagère de grande envergure. Rien de tel que de multiplier les zones plantées pour varier les envies !
Plusieurs mesures sont de rigueur :
Le plaisir des jardiniers consommateurs réside aussi dans la culture potagère de grande envergure. Rien de tel que de multiplier les zones plantées pour varier les envies !
Plusieurs mesures sont de rigueur :
- Semez des graines complémentaires qui permettront de limiter le désherbage entre les rangs. Les carottes et les radis se prêtent bien au jeu ! Les premières sont longues à pousser, mais la rapidité de germination des seconds limitera la pousse d’adventices entre vos rangs.
- Pratiquez la rotation des cultures. Certaines plantations appauvrissent le sol et nécessitent de laisser la terre se régénérer avant d’accueillir de nouvelles plantes.
- Plantez des végétaux qui vous aideront à lutter naturellement contre les nuisibles. Vous pouvez par exemple planter un pied de tomates à proximité d’un pied d’œillets d’Inde ou de capucines pour limiter les invasions de pucerons. Ou encore, placer un pied de pommes de terre près d’un pied de lin bleu pour ne pas être envahi de doryphores.
7. Nettoyer ses fruits et légumes
Étape indispensable avant de les consommer ! Veillez donc à nettoyer leur peau.
De plus, on retrouve sur tous les légumes un nombre incalculable de bactéries (entérobactéries notamment) qu’il convient d’enlever au maximum avant consommation.
D’autre part, à la campagne, il n’est pas rare de voir des renards et rongeurs en tout genre visiter les plantations. Leur urine, parfois présente sur la peau des fruits et légumes, est à l’origine d’une maladie parasitaire nommée l’échinococcose, provoquée par un ver plat et parfois mortelle pour l’homme.
Enfin la toxoplasmose est entre autres due à la consommation de crudités mal lavées. Elle est particulièrement virulente chez les personnes immunodéficientes et les femmes enceintes non immunisées et peut provoquer de graves séquelles chez le fœtus.
Étape indispensable avant de les consommer ! Veillez donc à nettoyer leur peau.
- Lavez à grandes eaux, enlevez la terre et la poussière et enfin brossez la peau lorsqu’elle est suffisamment épaisse.
- N’épluchez que si vous y êtes obligés, car la peau renferme de nombreux minéraux et vitamines.
- Si vous baignez vos aliments, ajoutez quelques gouttes de vinaigre blanc qui permet de déloger les moucherons et limaces des interstices de feuilles de salades, choux…
De plus, on retrouve sur tous les légumes un nombre incalculable de bactéries (entérobactéries notamment) qu’il convient d’enlever au maximum avant consommation.
D’autre part, à la campagne, il n’est pas rare de voir des renards et rongeurs en tout genre visiter les plantations. Leur urine, parfois présente sur la peau des fruits et légumes, est à l’origine d’une maladie parasitaire nommée l’échinococcose, provoquée par un ver plat et parfois mortelle pour l’homme.
Enfin la toxoplasmose est entre autres due à la consommation de crudités mal lavées. Elle est particulièrement virulente chez les personnes immunodéficientes et les femmes enceintes non immunisées et peut provoquer de graves séquelles chez le fœtus.
8. Les différents types de conservation
Afin de conserver la fraîcheur de vos aliments, quelques règles s’imposent.
Par contre, fraises, framboises, cerises et oranges ne mûrissent plus après la cueillette : choisissez-les bien avant de les détacher de leur branche !
Afin de conserver la fraîcheur de vos aliments, quelques règles s’imposent.
- Les légumes à tubercules
- Les légumes que vous souhaitez consommer rapidement
- Les fruits
Par contre, fraises, framboises, cerises et oranges ne mûrissent plus après la cueillette : choisissez-les bien avant de les détacher de leur branche !
- La congélation
9. Lier l’utile à l’agréable
Disposer de ses propres denrées dépasse le simple avantage productif. La diversité végétale est telle que nos fruits, légumes et aromates amènent souvent une touche d’esthétisme non négligeable à nos espaces !
Les couleurs des fleurs sont souvent subtiles et intenses et amènent de la fraîcheur dans les massifs ou dans un vase.
Savez-vous que l’on peut même consommer les fleurs de certains légumes ? Pensez aux fleurs de courgettes (mâles), par exemple, et à leurs beignets exquis !
Disposer de ses propres denrées dépasse le simple avantage productif. La diversité végétale est telle que nos fruits, légumes et aromates amènent souvent une touche d’esthétisme non négligeable à nos espaces !
Les couleurs des fleurs sont souvent subtiles et intenses et amènent de la fraîcheur dans les massifs ou dans un vase.
Savez-vous que l’on peut même consommer les fleurs de certains légumes ? Pensez aux fleurs de courgettes (mâles), par exemple, et à leurs beignets exquis !
ET VOUS ?
Quelles précautions prenez-vous avant de cultiver vos propres aliments ? Partagez avec nous vos expériences et vos photos !
Lire aussi :
10 endroits inattendus où faire pousser des légumes
10 variétés de fruits et légumes faciles à faire pousser en pots
Retrouvez plus de conseils pour cultiver des légumes
Découvrez d’autres conseils pour cultiver des fruits
Découvrez d’autres conseils pour cultiver des plantes aromatiques
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merci pour toutes ses informations